Grave, serious & disturbing. Heavy piano & disturbing strings. Climax ...Grave, serious & disturbing. Heavy piano & disturbing strings. Climax @ 1'19 with vehement brass & trailer orchestra. Political drama.
Lonely, hostile & cold. Bass clarinet, harmonic fx & violin with fx. ...Lonely, hostile & cold. Bass clarinet, harmonic fx & violin with fx. Evocation of the Arctic/Antarctic lanscapes.
Fastuous, tragic, punctuated & grandiloquent. Parodic march in a ...Fastuous, tragic, punctuated & grandiloquent. Parodic march in a peplum spirit. Orchestra with antique choir.
Serious, solemn & triumphant in a parodic peplum spirit. Orchestra ...Serious, solemn & triumphant in a parodic peplum spirit. Orchestra with timpanies & antique choir.
Combative, hammered, proud, insistent & martial with a peplum touch. ...Combative, hammered, proud, insistent & martial with a peplum touch. Orchestra with brass. Suggested for retro sports, swashbuckler films & newsreel.
Neoclassical. XIXe century. In a French mood. Fairy, suspended & ...Neoclassical. XIXe century. In a French mood. Fairy, suspended & melancholic. String ensemble, piano & glockenspiel.
San Giovanni Battista: Queste ...San Giovanni Battista: Queste lagrime e sospiri [CLA3020 - 2]
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5'22
Alessandro Stradella
Text ... Tragic, funereal & serious. Aria. Small baroque music ensemble & ...Tragic, funereal & serious. Aria. Small baroque music ensemble & female soprano.
Queste lagrime e sospiri Che tu miri Braman solo o mio gran re Braman pur poca mercè.
Ces larmes et ces soupirs Que tu vois Demandent seulement, Ô Majesté Demandent seulement un peu de pitié.
Gli amori d'Apollo e di ...Gli amori d'Apollo e di Dafne: Lamento di Procri [CLA3020 - 7]
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9'05
Francesco Cavalli
Text ... Dramatic & sad. Then feisty. Lament. Aria. Small baroque music ...Dramatic & sad. Then feisty. Lament. Aria. Small baroque music ensemble & female soprano.
Volgi, deh volgi il piede Bellissimo assassin della mia fede. Dico rivolgi il piè O mancator, perché Dal tuo novello ed invocato ardore Non spero più, che tu rivolga il core. Sia pur la mia rival de sensi tuoi E di pensieri il punto ed il compasso, E lasci a me sol del tuo piede un passo.
Io son pur quella Procri, Che degli amori tuoi delitia fu. Lassa, io m’inganno, Io non son quella più.
O spergiuro infedele, Io nell’Aurora tua sospiro la mia sera, E vede il disperato mio desio Nell’altezza di lei l’abisso mio. E pur ancora io t’amo, Il tradimento, ohimè mi svena il core, E nel mio dispetto adoro il traditore. Così povero adunque è il Cielo di bellezze, Che cercano le Dee gli amanti in terra ? Ha penuria l’Olimpo d’amabili sembianze ? Né sa l’Aurora ritrovarsi amanti, S’alle mie calde innamorate voglie Le dolcezze non rubba, E‘l ben non toglie ?
Cefalo, torna a me, Io son colei, che tua diletta fu. Lassa, io m’inganno, Io non son quella più.
Ohimè la gelosia Mi stimola a bastemmie, ed a furori. Ma perch’è Diva l’alta mia rivale, Religione, e riverenza insieme Su‘l fondo al core i miei singulti preme. Ma‘l peggiore del mio non hà l’Inferno. Pon maledire i miseri dannati, Io traffitta ed ardente, e lacerata dal duol che passa le midolle l’osso Dannata son, e maledir non posso.
Cefalo riedi a me, Io son colei, ch’idolo tuo già fu. Lassa, io m’inganno, Io non son quella più.
Deh ricevete, o selve, Accettate, o deserti D’un pianto amaro il tacito tributo : Eccessivo è il dolor quand’egli è muto. TRADUCTION :
Reviens, reviens donc sur tes pas Superbe assassin de ma confiance. Reviens sur tes pas – je dis- ô Traître Parce que de ta nouvelle et réclamée ardeur Je ne souhaite plus que tu détournes ton cœur. Que ma rivale soit ainsi de tes émois Et de tes pensées le centre et le compas, Qu’elle me concède de ton pied seulement un pas.
Je suis toujours Procris, De tes amours l’ancienne délectation. Hélas, je me méprends, Je ne le suis plus.
Ô parjure infidèle, Vers ton Aurore je soupire au crépuscule, Et mon désir désespéré observe Dans son élévation mon abîme. Pourtant je t’aime encore, Ta trahison, hélas fait saigner mon cœur, Et dans mon dépit j’aime celui qui me trahit. Le Ciel est-il donc si pauvre en beauté, Que les Déesses cherchent leurs amants sur terre ? L’Olympe manque-t-il d’aimables semblances ? L’Aurore ne sait-elle pas se trouver des amants, Sans de mes ardents désirs d’amour Détourner les douceurs Et usurper le bonheur ?
Céphale, reviens-moi, Je suis celle que tu aimais. Hélas, je me méprends, Je ne le suis plus.
Hélas, la jalousie Me pousse à l’impiété et me rend furieuse. Parce que Déesse est ma rivale, Religion et déférence à la fois Etouffent ma voix au fond de mon cœur. En enfer, il n’existe pas un mal pire que le mien. Les malheureux damnés peuvent maudire Tandis que moi, affligée, enflammée et lacérée Par la douleur qui me transperce, Je suis damnée, mais je ne peux maudire.
Céphale reviens-moi, Je suis celle qui fut ton idole. Hélas, je me méprends, Je ne le suis plus.
Voici, recevez, ô forêts, Acceptez, ô déserts L’aumône silencieuse de mes pleurs amers : Trop grande est la douleur quand elle est muette.